Que ce soit pour travailler, pour étudier, ou pour s’aérer, la mobilité est devenue une composante essentielle de notre vie quotidienne. Plus qu’un besoin, c’est un droit. Depuis 2004, avec les élus de gauche de la majorité, la Région travaille pour améliorer ce qui relève de sa responsabilité, c’est-à-dire le service rendu aux 16.000 usagers quotidien du TER Auvergne.
Ainsi, en 2009, la Région consacrera 100 millions d’€ pour faire circuler les TER sur le réseau régional et ce service augmente. Ainsi, pour répondre à la demande croissante sur la liaison Moulins – Gannat – Riom – Clermont – Issoire – Brioude, 5 trains TER supplémentaires circulent aux heures de pointe (matin et soir) depuis août 2008, grâce à un financement supplémentaire de l’assemblée régionale d’1 million d’€.
De plus, nous voulons offrir aux usagers des conditions nouvelles de confort. 14 trains neufs (AGC achetés par la Région) ont été mis en circulation depuis 2004, 12 doivent suivre cette année, et 8 trains RRR ont été modernisés grâce à un investissement régional de près de 108 millions d’€ !
Enfin, la Région a mis en place une politique de tarifs sociaux (Billet U, solidarité, etc..) qui assure à près de 10.000 usagers des réductions significatives : 180 € d’économies en moyenne par an pour un abonnement étudiant par exemple !
La mobilité tient à cœur la majorité régionale que je préside. C’est aussi le fondement de la campagne lancée par l’Association des Régions de France « Ma région, c’est mon train ! » et ce, pour mieux faire connaître l’utilité des Régions aujourd’hui menacées, et pourtant ô combien indispensables à l’investissement public et au développement des territoires.
Les Régions sont d’ailleurs tellement indispensables qu’elles pallient aujourd’hui, un très grand nombre de carences et de désengagements de l’Etat.
Toujours concernant le train par exemple, alors que la Région achète des trains pouvant rouler jusqu’à 160km/h, à cause du non entretien des voies ferrés par les propriétaires (RFF et l’Etat), sur de nombreuses lignes, les TER Auvergne roulent à 60, 50, voire 40 ou 30 km/h !
Et parce que cette situation était inacceptable, et quand bien même cela ne relevait pas des domaines d’interventions obligatoires de la Région, l’Auvergne a décidé :
- d’une part de mener un fort lobbying pour arracher des crédits supplémentaires à RFF et à l’Etat et les mettre devant leurs responsabilités face à une situation de vétusté
des voies devenue inacceptable,
- d’autre part de subventionner RFF et l’Etat pour accélérer la mise à niveau du réseau. Le contribuable local va voler au secours de la solidarité nationale (qui aurait du normalement jouer) pour éviter des fermetures pures et simples à très court terme de nombreuses lignes !
Ainsi, dans le cadre du Contrat passé entre la Région et l’Etat en 2007 (CPER 2007 – 2013), l’Auvergne s’était engagée à consacrer 47,6 millions d’€ pour faire des travaux sur les lignes Clermont - Paris, Clermont - Lyon, Clermont - Le Puy et Clermont -Aurillac (total de 196,5 millions d’€ de travaux, tous partenaires confondus, pour le rail). Certains travaux ont d’ailleurs commencé cet été entre Clermont et Aurillac par exemple, d’autres sont en cours entre Montluçon et Vierzon.
Parce que ces 196,5 millions d’€ n’étaient pas encore suffisants, avec les élus de gauche du conseil régional, j’ai demandé et obtenu de l’Etat et RFF une rallonge : de 2009 et jusqu’en 2013, 213 millions (dont 60 millions de la Région) vont s’ajouter à cet effort.
Au total, entre 2007 et 2013, 409,5 millions d’€
seront consacrés pour rénover les voies ferrés d’Auvergne (voir carte) et assurer aux usagers des déplacements quotidiens
confortables.
La Région contribue pour plus d’un quart, soit 107,6 millions d’€, à cet effort. Grâce à ce « PLAN RAIL », notre Région mène une
politique de grands travaux pour soutenir l’emploi dans le secteur des travaux publics et met tous les atouts de son côté pour assurer à ses territoires, à ses habitants, des
perspectives de développement grâce à la concrétisation d’une mobilité durable.
Plus que jamais, ma Région, c’est mon train !