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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 14:56

​Quelle surprise de voir Laurent Wauquiez s’intéresser – enfin – aux transports ferroviaires, avec ses déclarations aujourd’hui dans la presse ! Et sur ce sujet comme sur d’autres, le chef de file LR (ex-UMP) pour les régionales en Auvergne Rhône-Alpes utilise ses armes favorites désormais bien connues : mensonge, outrance et démagogie. Avec en prime, une totale ignorance des dossiers. Preuves à l’appui :

On remarque tout d’abord que le candidat Wauquiez a du retard à l’allumage et s’exprime trois semaines après la sortie du rapport Duron….J'ai réagi dès le lendemain et indiquais dans la presse que certaines des propositions du rapport pouvaient être retenues, alors que d’autres ne sont pas recevables. Je souhaite en particulier que la liaison Montluçon - Paris reste directe. Sur cette ligne, le prochain Contrat de Plan Etat Région a acté les études pour l’électrification de Montluçon / Bourges. Monsieur Wauquiez ne dit pas que le rapport Duron préconise de passer de 8 à 12 trains par jour sur Clermont-Ferrand / Paris avec l’utilisation de rames à haut niveau de service en remplacement des rames actuelles.

Le candidat Wauquiez ne connait pas le dossier de la LGV POCL, auquel il s’intéresse enfin, et ne sait pas que la réalisation de ce grand projet, vital pour l’Auvergne, a donné lieu à un grand débat public qui a confirmé l’intérêt du projet ; que les Régions Auvergne et Rhône-Alpes, par souci de cohérence, ont soutenu le scénario Médian, le plus facilement réalisable. Il ignore que la Région Auvergne, dans le CPER 2015 / 2020, a inscrit sa participation aux études pour le POCL à hauteur de 2 millions d’€.

Ce candidat ignore visiblement que la Région Auvergne est l’une des trois seules Régions en France à avoir signé un Plan rail, aux côtés de l’Etat et de SNCF Réseau pour financer les infrastructures et sauver le rail auvergnat. Il ne sait pas que la Région a participé à hauteur de 47,6 M€ au Contrat de Projet État Région 2007/2013 et 60 M€ au Plan rail 2009 / 2013.

Monsieur Wauquiez semble ignorer que les investissements les plus importants du Plan rail Auvergne ont été réalisés en Haute-Loire pour la ligne Le Puy / Firminy (48 M€ dont 17,5 M€ de la Région). Il ne sait pas non plus que les travaux sur la ligne des Cévennes à l’ouest de la Haute-Loire ont permis de pérenniser cette liaison et que le rapport Duron préconise le maintien de cette ligne. Monsieur Wauquiez ne sait pas non plus que l’Association des élus de Haute-Loire rassemblés pour la défense du Cévenol se félicite régulièrement de l’action de la Région en faveur de ce train. Il ne sait pas enfin que la Haute-Loire sera le premier département bénéficiaire du prochain CPER, en particulier sur Le Puy / Firminy, où 40 millions d’€ de nouveaux travaux sont prévus, avec 24,5 M€ de la part de la Région.

Monsieur Wauquiez ne sait pas que les TER Auvergne sont confortables, car très récents, que la Région a investi dans l’achat de 12 rames Régiolis qui seront livrées en 2016. Il ne se rend pas compte qu’il frise le ridicule quand il évoque l’insécurité dans les TER Auvergne…

Monsieur Wauquiez devrait s’intéresser aux trains plus souvent, voire même, à l’occasion, emprunter le TER Auvergne. Il devrait savoir que le ferroviaire est le premier poste budgétaire de la Région avec 105 M€ de crédits de paiement au budget 2015. Sur ce sujet comme sur d’autres, Monsieur Wauquiez a un sacré train de retard pour envisager de diriger la future grande Région Auvergne Rhône-Alpes.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 14:33

En annonçant la mise en place de bourses au mérite pour les étudiants s’il est élu Président de Région en décembre prochain, Mr Wauquiez, tout comme Mme Pécresse (qui a fait la même annonce) montre bien son IGNORANCE TOTALE de CE QUI EST DEJA FAIT depuis de nombreuses années par la Région.

Quoi de plus normal pour un cumulard qui passe son temps à Paris soit dans les cénacles sarkozystes ; soit sur les plateaux TV à ânonner des propositions plagiées à l’extrême droite ; mais surtout pas sur le terrain ?

Pour la bonne information de Mr Wauquiez et des candidats de la droite, les majorités socialistes et de gauche en Ile de France, Rhône-Alpes, Auvergne et des autres Régions aident largement les étudiants ! Il suffit pour les jeunes d’aller sur les sites de leurs régions pour découvrir comment nous soutenons les jeunes dans leur accession à l’autonomie.

En Auvergne par exemple, la Carte Jeune Nouveau Monde a aidé en 2014 : 17600 jeunes de 18 à 25 ans à financer leurs études, leur permis, leur mutuelle, leur assurance logement, leur BAFA, leurs abonnements transports et déplacement en TER etc.. En Rhône-Alpes, Jean-Jacques Queyranne a mis en place la Carte M’Ra et les Bourses Explora Sup !

Mr Wauquiez et Mme Pécresse annonceront-ils demain peut-être la gratuité des manuels scolaires dans les Lycées que les Régions de gauche ont mises en place depuis 2004 ?

Vont-ils proposer des réductions dans les trains express régionaux pour les étudiants, les demandeurs d’emplois ou les salariés ; réductions que la gauche a mise en place depuis 2004 également ?

Vont-ils promettre des bourses pour les personnes qui optent pour se former dans le secteur sanitaire et social, bourses qui existent déjà ? Idem pour aider l’apprentissage ? Les PME ? L’innovation ?

Mr Wauquiez n’a que faire de la Région et son attitude populiste prouve bien qu’il est, aujourd’hui, à la recherche d’un strapontin pour demain, utiliser la Région au service d’ambitions nationales, sans aucun rapport avec le quotidien des auvergnats et des rhônealpins. Il n’y a qu’à lire le récent portrait qu’en a fait le journal Le Monde pour se rendre compte combien son attitude est fausse, construite sur le mensonge et même la trahison !

La grande Région Auvergne – Rhône-Alpes a besoin d’un Président qui a fait ses preuves, disponible et à temps plein, voilà pourquoi face à la démagogie de Mr Wauquiez, le meilleur atout pour Auvergne – Rhône-Alpes, c’est Jean-Jack Queyranne !

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 09:24

La publication régulière par le Ministère de l’agriculture des résultats économiques des exploitations agricoles françaises apporte à chaque fois son lot d’enseignements. Les chiffres provisoires pour 2013, publiés le 10 juillet dernier, ne dérogent pas à la règle. On y apprend que le résultat courant avant impôt des moyennes et grandes exploitations françaises s’élève en moyenne à 28900 euros par actif non salarié, en baisse de 19,8 %, après, il est vrai, trois années de hausse. Cette baisse significative est surtout imputable aux exploitations de grandes cultures, qui ont vu leur résultat chuter de - 50 % au niveau national... En Auvergne, région où l’élevage est dominant, la baisse est plus limitée, de l’ordre de – 5 %, avec un résultat courant avant impôt de 22100 euros.

Au-delà de ces chiffres, qui devront être confirmés lors de la publication définitive des comptes de l’agriculture fin 2014, il est intéressant de se pencher sur les grandes tendances de la production agricole. Et là, surprise : on assiste à un phénomène inquiétant, qui est la baisse des volumes de production, particulièrement marquée en productions végétales. On constate également une diminution de la production de viande bovine, tendance également observée en Auvergne. Bref, au fil des années, la ferme France produit moins, un paradoxe lorsque l’on connait les promesses de la demande mondiale et que l’on constate les succès de nos voisins européens, en particulier l’Allemagne.

Autre paradoxe, et non des moindres : même en produisant moins en volume, les agriculteurs français utilisent de plus en plus d’intrants (engrais, phytosanitaires…), et le rythme des investissements ne diminue pas ! Au final, la perte de valeur ajoutée de l’agriculture française a atteint – 25 % en 2013, un record !

Il ressort de ces chiffres un constat : les agriculteurs français se spécialisent de plus en plus comme des producteurs de matières premières. Des producteurs dont la principale marge de manœuvre à l’échelle individuelle est de produire de plus en plus, en s’agrandissant, même si collectivement l’agriculture française décroche. Cette course en avant se traduit socialement : depuis 1992, l’agriculture française a perdu près de 500000 actifs et les prévisions pour les 8 ans à venir font état d’une baisse de l’ordre de 80000 emplois, soit environ 1 % par an ! Alors même que les niveaux de revenu moyen en 2013 de chaque agriculteur français est du même ordre que celui du début des années 2000 !

En deux mots, la diminution du nombre d’agriculteurs se poursuit inexorablement alors même que les volumes de production diminuent également. Dans une logique très libérale, l’agriculture paye lourdement les gains de productivité qui aboutissent à une banalisation de la valeur de l’alimentation et qui dévalorisent systématiquement le travail des producteurs. Mais combien d’agriculteurs resteront dans les 20 à 30 ans qui viennent ? La question mérite d’être remise à l’ordre du jour, car si la France n’est plus en mesure de développer ni même de maintenir son niveau de production, c’est tout un pan de notre économie qui s’effondre. Ce n’est pas acceptable.

L’agroécologie, dont les fondements sont désormais inscrits dans la loi, doit se traduire concrètement. On en est loin. Il faudra pourtant redonner du pouvoir et de l’initiative aux agriculteurs, au sein de filières dynamiques et innovantes, fortes économiquement et ancrées aux territoires.

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 11:02

A l'occasion du débat sur la fusion des Régions et la réforme territoriale, débat relancé par le Président de la République, François Hollande, et le Premier Ministre, Manuel Vals ; j’ai au cours des dernières semaines, exprimé mon avis favorable sur le sujet tant il est nécessaire, aujourd’hui, de franchir une étape dans la modernisation de l’organisation administrative de notre pays.

Nous vivons un moment historique. Avec cette réorganisation administrative concomitante à la clarification du rôle de chacun en matière de politiques publiques (rôle de l’Etat, des Régions, des intercommunalités, etc..), les jalons sont posés d’un véritable acte III de la décentralisation. Bien plus, nous sommes en train de constituer les « masses de granit » qui seront le socle de la France du XXIème siècle.

Cette réforme, pour autant qu’elle concoure au redressement du pays, pose cependant questions pour de nombreux citoyens. Ces interrogations sont légitimes puisque, aujourd’hui, trois hypothèses sont à l’étude en ce qui concerne l’Auvergne :

- Une fusion Auvergne - Limousin,

- Une fusion Rhône-Alpes - Auvergne,

- Une fusion Auvergne - Centre - Limousin.

Sur cette dernière, nous avons prévu de nous rencontrer avec les Présidents des Régions concernés, Jean-Paul Denanot et François Bonneau, mardi 27 mai à Orléans tant nous sommes conscients à la fois des coopérations actuelles et de celles, possibles, qui pourraient nous unir demain.

Dans tous les cas, notre seul but doit être de répondre efficacement aux aspirations et aux besoins des citoyens en matière d’éducation, d’emploi, de formation, de transports, etc..

A l’instar de ce que firent les pères de l’Europe dans les années 1950 à l’échelle des Etats, sur la base de projets convergents et de dossiers concrets qui nous rassemblent, à nous de bâtir une communauté de destin !

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 14:20

1914, 1944, 2014. Autant de jalons clés de l’histoire européenne. Mais si l’Histoire n’est pas forcément conduite selon un sens linéaire, pétrie de progrès et de régressions au gré des aventures humaines, la grande force des hommes doit être de savoir comprendre la signification des évènements pour éviter de les reproduire.

L’Histoire a fait de l’Europe notre horizon.

1914. Il y a un siècle, nombre de commémorations en attestent, enivré de sa toute puissance et ivre d’idéologies nationalistes, notre continent plongeait le monde dans le premier conflit généralisé. L’exacerbation des rivalités conduisit la civilisation humaniste européenne à la barbarie la plus insoutenable.

1944. A l’aube d’un 6 juin sur les plages de Normandie, le crépuscule d’une seconde  « nuit du monde » commençait pour déboucher, un an plus tard, sur les capitulations nazies et nipponnes. Livrée à ses vieux démons, l’Europe, dès les années 30, avait succombé aux populismes et aux fascismes avant d’embraser, à nouveau, la terre entière.

2014. Si le « premier XXème siècle » fut le temps de guerres fratricides européennes, niant ce que les vieilles nations du continent avait apporté de meilleur au patrimoine de l’humanité, depuis près de soixante ans, dans un sursaut prométhéen, 6 pays autrefois ennemis, puis 9, 10, 12, 15 et aujourd’hui 28 ont réussi à ériger la plus grande confédération d’Etats démocratiques du monde !

Mise en commun de la production de charbon et d’acier dans l’après-guerre ; politique agricole commune dès les années 60 ; intégration monétaire à partir des années 70 pour déboucher sur l’euro ; abolition des frontières internes pour les hommes et les marchandises à partir des années 80 ; mise en œuvre d’un droit européen nourri de l’esprit universel des droits de l’homme au point de faire de l’Union Européenne la seule zone du monde qui ait aboli partout la peine de mort ; politiques de soutiens au développement local, rural, ou aux infrastructures pour les régions les moins dotées ; politiques de l’emploi, de la formation, de la mobilité des jeunes ; sans oublier un commencement de démocratie commune !

Telles sont les réalisations, parmi tant d’autres, que plusieurs générations d’européens ont bâti. Parfois dans l’enthousiasme, parfois dans la douleur, toujours dans le compromis afin de faire vivre notre union dans la diversité, afin de faire de l’Europe notre horizon.

A nous de faire du progrès social l’horizon de l’Europe.

Jalonnée des promesses de la paix, du progrès et de la solidarité, cette histoire doit se prolonger. Nous sommes à quelques jours des élections au Parlement Européen. Grâce aux évolutions récentes des traités, le Parlement Européen détient aujourd’hui plus de pouvoirs de décision qu’il n’en a jamais eus. Les députés européens qui siègeront demain, tantôt à Bruxelles, tantôt à Strasbourg, détiendront un pouvoir de CODECISION avec le Conseil Européen (la réunion des chefs d’Etats) pour élaborer les lois européennes. Or les dispositions de cette législation commune inspirent à présent 70% des lois votées dans les Parlement nationaux, c’est dire l’enjeu !

Voilà pourquoi le 25 mai, le vote de tous les citoyens est crucial. La crise économique et financière a prouvé combien les politiques libérales du « laisser-faire, laisser-passer », de l’autorégulation du marché par une soi-disant « main invisible » qui équilibrerait l’offre et la demande de biens, de capitaux ou d’emplois et surtout l’absence de règles de solidarité étaient néfastes pour les peuples. En laissant la finance se gouverner seule, la majorité de droite du Parlement Européen a fait advenir ce que dénonçait déjà Marx dans son analyse du capitalisme : le règne du « renard libre dans le poulailler libre », analyse brillamment remise au goût du jour récemment par l’économiste Thomas Piketty.

Ces choix ne sont pas les seuls possibles. Aussi utile qu’il soit, le marché nécessite d’être encadré par l’action publique et démocratique.

Voilà pourquoi dans la circonscription Centre-Auvergne-Limousin autour de Jean-Paul Denanot et Jean Mallot, partout en France et en Europe, j’appelle chacune et chacun à s’exprimer en faveur des listes du Parti Socialiste Européen.

Pour approfondir notre horizon commun dans la solidarité et la justice sociale, pour redonner à l’Europe l’élan du progrès, par exemple avec des harmonisations sociales et fiscales par le haut (SMIC européen, fin du dumping social, etc.), le 25 mai, élisons une majorité de gauche au Parlement Européen !

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 22:38

A l’occasion de son discours de politique générale, le Premier Ministre Manuel Valls a annoncé un certain nombre de réformes de structure parmi lesquelles la réduction de moitié du nombre de Régions, et ce afin de les doter d’une taille critique pour « accompagner la croissance des entreprises et encourager les initiatives locales ». Il a également annoncé la fin de la « clause de compétence générale » dans le but d’attribuer des compétences exclusives et spécifiques à chaque niveau de collectivité.

Je me réjouis que le Premier Ministre s’engage clairement dans la voie d’un approfondissement de la décentralisation en voulant s’appuyer sur des Régions fortes pour que l’Etat se redresse. Plus que jamais, pour retrouver de la vigueur, la République a besoin de ses territoires et de ses forces vives à l’échelle locale qui n’ont pas toujours les moyens d’action qu’elles devraient détenir.

C’est donc une main tendue qu’il faut saisir à condition que la démarche soit gagnant – gagnant pour les femmes et les hommes qui vivent sur les territoires.

Comme Président de Région, c’est à eux que je pense justement, c'est pour eux que j'agis, au quotidien. Depuis 2006, j’ai toujours œuvré pour défendre les intérêts de l’Auvergne et des auvergnats. Pour ce faire, je me suis toujours attaché à faire preuve d’écoute à l’égard des citoyens, convaincu que la démocratie participative constituait un complément nécessaire et enrichissant de la démocratie représentative.

Et c’est, à mon sens, à nouveau par la voie de la démocratie locale que sur les questions, pourtant compliquées, d’organisation territoriale et administrative, nous devons avancer en faisant confiance à l’intelligence collective et à la maturité des citoyens.

Chacun se rend compte en effet qu’une fusion à périmètre constant et imposée depuis Paris avec une région voisine, en l’état actuel des choses, conduirait l’Auvergne à son éclatement et cela, j’en suis convaincu, personne ne le souhaite : le Cantal ne pourrait se reconnaître dans une grande Région « Rhône-Alpes / Auvergne » dont le centre de gravité pencherait trop à l’est, pas plus par exemple que la Haute-Loire dans une grande région « Auvergne / Limousin » dont elle serait aux marges.

De fait, pour mener un débat serein et efficace tout en contribuant pleinement à cette réforme structurelle, il me semble important de réfléchir à deux temporalités :

  • d’ici 2017, les coopérations interrégionales doivent être renforcées à l’échelle du Massif Central. Un groupement d’intérêt public réunissant 6 régions existe déjà, des actions communes ont été menées depuis 2007 mais nous pouvons aller plus loin. L’occasion nous est donnée par le Premier Ministre, à nous de la saisir !
  • ce travail, non content d’améliorer l’efficacité des politiques publiques, pourrait en outre servir de démarche préparatoire, dans le respect des attentes de chaque territoire, pour voir naître après 2017 une grande Région « Massif Central » avec l’Auvergne et le Limousin comme pivots, et pourquoi pas des départements tels que l’Aveyron, la Lozère, la Nièvre, la Loire.

Avec Clermont-Ferrand pour capitale, cette entité aurait une cohérence géographique forte puisque le Massif Central est un des plus grands massifs montagneux d’Europe, puisqu’une réelle identité sur le plan économique existe (filière bois, agriculture, excellence industrielle) ; puisque culturellement nous partageons une longue histoire commune  et surtout qu’une  forte cohésion environnementale nous rassemble car la grande caractéristique de ces territoires, à la richesse naturelle exceptionnelle, est d’être un des poumons verts de l’Europe !

Le débat ne fait que commencer. Il doit s’effectuer dans le dialogue et la concertation, il doit se déployer dans le respect des besoins de chacun pour déboucher démocratiquement, demain, sur des Régions fortes, soudées autour de véritables communautés de destins.

Redessiner la France depuis la capitale n’est plus possible dans une démocratie moderne, à nous, acteurs locaux, de nous saisir de cette opportunité pour débattre, faire avancer nos projets au service des citoyens, les associer toujours plus et les convier à écrire, ensemble, l’avenir de nos territoires !  

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:29

Fin 2013, 76% des foyers auvergnats étaient connectés à Internet (contre à peine 46% fin 2009), 22% détenaient une tablette (5 points de plus que la moyenne nationale) et 78% possédaient au moins un ordinateur. Les chiffres du baromètre de l’équipement et des usages numériques démontrent, s’il était besoin de le faire, combien notre Région a largement embrassé la révolution digitale.

Bien évidemment des disparités subsistent entre les « digital natives » (c’est-à-dire les générations qui n’ont pas connu le monde sans Internet) et les « e-séniors », à peine moins équipés, cependant ces derniers rattrapent leurs cadets à toute vitesse. Le nombre de foyers auvergnats composés de personnes de plus de 60 ans connectés à Internet est passé de 17% à 57% de 2009 à 2013, soit une ascension fulgurante.

Courrier électronique, opérations bancaires, recherche d’informations (actualités, loisirs, vie locale, etc..), musique, photos et vidéos en ligne, e-commerce, démarches administratives, livres numériques, cours d’autoformation.. la liste de ce que le web permet serait longue à égrener et je me réjouis que les usages se diffusent aussi rapidement. C’est la preuve que nous avons eu raison au Conseil régional d’Auvergne de miser très tôt, dès 2007, sur la couverture Haut Débit et maintenant Très Haut Débit du territoire.

Car ces infrastructures qui irriguent l’Auvergne, notamment la fibre optique (9.000 km d’ici 2025) positionnent notre Région comme un laboratoire de l’innovation sociale dans de très nombreux secteurs.

Murat, dans le Cantal, est par exemple devenue une des références nationales pour le télétravail. A Gannat, dans l’Allier, a pris racine un des leaders du commerce en ligne mondial, Pêcheur.com. Au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, l’entreprise Tactiléo élabore des contenus pédagogiques novateurs pour tablettes, à destination des scolaires..

Au quatre coin de la Région, des entrepreneurs, des porteurs de projets, des pionniers se lancent dans l’aventure numérique et cet écosystème rebat les cartes, permet de générer de la valeur ajoutée, des emplois, tout en redonnant leurs chances aux territoires ruraux.

Plus que jamais, parce que c’est le rôle de la Région d’être aux côtés des créateurs de futurs, le conseil régional accompagne ce mouvement pour connecter, toujours plus, l’Auvergne à son avenir !

Connectés à l'avenir !
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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 15:19

Oui, la République nous appelle.

Tel est l’enseignement que je tire du second tour des élections municipales. La gauche, parfois divisée et ayant donné le sentiment au niveau national que le redressement primait sur la justice malgré de nombreuses mesures prises en ce sens (allocation de rentrée scolaire réévaluée, CMU étendue à 500.000 personnes de plus, etc..), est défaite.

Le sursaut est cependant possible si l’alliance du progrès et de la gestion responsable est renouée. Les deux doivent marcher main dans la main car la SOLIDARITE ne se discute pas, elle doit être notre impératif catégorique. Il y a un siècle, Jaurès nous l’enseignait déjà : « la République sera achevée lorsqu’elle sera sociale ».

Ce sursaut doit aussi nous amener à défendre pieds et poings les valeurs de la République, menacées aujourd’hui par le populisme d’extrême droite. Défendre l’idéal de liberté des individus, d’égalité des droits, de fraternité de l’humanité, transcendé par la laïcité qui rassemble chacun malgré nos différences nous oblige.

Cela nous oblige à toujours plus de démocratie, partout. Cela nous oblige à l’exemplarité, au sens des responsabilités. Cela nous oblige à chercher, toujours, comme le disait Tchekhov, « des idées neuves, sinon rien » pour rendre service aux autres, pour faire en sorte que le progrès bénéficie à chacun.

Tels sont les enjeux qui doivent animer tous les progressistes et les humanistes, aujourd’hui et demain.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 10:40

Deux années après l’accession de la gauche aux responsabilités et la victoire de François Hollande à la Présidence de la République, les résultats du premier tour des élections municipales sont lourds de significations pour chaque membre de la famille progressiste et, à quelques jours du second tour, nous devons plus que jamais demeurer mobilisés pour que le maximum de communes continue à avancer sur le chemin de la justice sociale.

 

1. Nous ne pouvions faire l’impasse du redressement du pays.

Un ménage peut-il éternellement vivre au-dessus de ses moyens et dépenser plus qu’il ne gagne ? A cette question de bon sens, tout le monde répondrait par la négative. Dès lors, il en va de même à l’échelle d’un Etat et c’est l’honneur de François Hollande que d’avoir su prendre cette responsabilité difficile à assumer, d’autant plus qu’il a hérité d’une situation calamiteuse des comptes de la Nation après dix années de gestion de droite.

Oublie-t-on que ces années furent marquées par des cadeaux et des exemptions pour les plus riches avec le bouclier fiscal tandis que les classes moyennes et populaires étaient au pain sec ? Oublie-t-on que sous la droite, la dette publique a explosé, la désindustrialisation du pays s’est accélérée et que la France a pris la pente du déclin ? Pouvait-on imaginer que deux années suffiraient à inverser la tendance ?

Car l’effort de redressement, même s’il est peu perceptible par les citoyens, est là, palpable. L’Etat réalise des économies sans précédent tout en continuant à préparer l’avenir et, au contraire de la droite, ne sacrifie pas l’essentiel que sont les services publics de la police, de la justice et de l’école, ce patrimoine de ceux qui n’en ont pas, puisque dans ces secteurs des recrutements ont lieu ! L’impôt, cet instrument de correction des inégalités, est désormais mieux réparti grâce notamment à la taxe à 75% sur les hauts revenus, obligeant les plus aisés, alors qu’ils avaient été épargnés par la droite, à souscrire à l’effort commun.

Malgré la contrainte budgétaire, des mesures de justice ont été prises :

  • pour le pouvoir d’achat des plus modestes avec la hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, le gel du prix de l’essence fin 2012 début 2013,
  • ainsi que pour sauvegarder notre régime de retraite par répartition tout en veillant à permettre aux travailleurs qui avaient commencé tôt de partir à 60 ans.

 

2. Ce redressement doit s’effectuer à présent avec encore plus de justice.

En dépit de tout cela, dimanche, « l’émeute silencieuse » de nombreux citoyens (selon le mot de Pierre Bourdieu pour qualifier l’abstention) a exprimé une inquiétude forte sur cette politique de redressement. Les efforts sont lourds à supporter, et il est bien légitime d’escompter des résultats plus rapides sur le front de l’emploi et de la croissance, surtout lorsque l’on se trouve au chômage, en situation de précarité ou de détresse sociale.

N’oublions pas cependant que les mesures prises hier commencent à peine à produire leurs effets. Je pense au « crédit d’impôt compétitivité emploi », au rôle de la Banque Publique d’Investissements, aux contrats de génération ou encore à l’action énergique des Commissaires au Redressement Productif qui œuvrent chaque jour pour préserver des centaines d’emplois et en financer de nouveaux, notamment avec le concours des Régions.

Le redressement avance, et s’il n’a pas encore étanché l’impatience sociale légitime qui couve, il serait absurde au moment où il commence à produire quelques résultats (A lire dans Le Monde du 25/03, selon l’INSEE « la situation conjoncturelle de l’économie est favorable » ) de l’arrêter. Par contre, il est tout à fait possible de le mener avec des actions plus vigoureuses en faveur de toujours plus de justice sociale et je suis persuadé que très prochainement, le Président de la République répondra à cette attente sociale du pays.

Pour l’heure, le paradoxe est que dimanche dernier, « l’émeute silencieuse » a permis l’avancée des forces de l’insécurité sociale. Voilà pourquoi au second tour des municipales, l’ensemble des forces de gauche doivent se mobiliser. Ce sursaut est nécessaire car ce n’est pas la droite qui, hier, lorsqu’elle gérait le pays, ne remplaçait pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraire va, demain dans nos communes, renforcer l’école publique, les transports en commun ou le logement social ! Ce serait se tromper d’objectif.

Ainsi, pour que le redressement dans la justice mené sur le plan national s’accélère, dimanche, j’appelle chacune et chacun à soutenir, au niveau local, les hommes et les femmes de gauche qui non seulement ont prouvé qu’ils savaient gérer les communes mais surtout qui agissent, au quotidien, pour plus de justice et de solidarité car, tout comme moi, ces militants du progrès sont convaincus que seul le peuple détient les clefs de l’avenir !

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 17:39

Depuis plusieurs semaines désormais, je soutiens les campagnes des militants et candidats socialistes et de leurs alliés partout en Auvergne pour des communes et des intercommunalités en mouvement, solidaires et dynamiques, que ce soit avec Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand, Laurent Johanny au Puy-en-Velay, Pierre Mathonier à Aurillac, Jacques Lahaye à Moulins, Hervé Roche à Gannat, Jean-Pierre Bouet à Langeac, Eric Spina à Chamalières et bien d'autres dans toute la Région.

Les 23 et 30 mars, mobilisons-nous !

Les 23 et 30 mars, mobilisons-nous pour les élections municipales
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