L'Etat a lancé voilà plus d'un an le programme national du très haut débit mais à ce jour, les perspectives qui se dessinent sont contrastées selon que l'on habite en zone dense ou zones peu denses ou rurales.
Si l'on a la chance d'être urbain, le financement de ce grand chantier ne devrait pas poser de problèmes majeurs. Les opérateurs privés iront là où le marché leur promet rentabilité et bénéfices. Mais comme toujours, la loi du marché diffère de la loi de l'intérêt général et si l'on vit en milieu rural, il y a fort à parier que la fracture numérique resurgira pour ce qui concerne l'accès à Internet Très Haut Débit.
Malgré les volontés affichées, l'Etat n'a toujours pas abondé le Fonds d'Aménagement Numérique du Territoire.
En Auvergne, première région 100% Haut Débit d'Europe depuis 2009, le déploiement du Très Haut Débit est en marche. Nous sommes l'une des rares collectivités en France à avoir publié son schéma directeur d'aménagement numérique du territoire et depuis avril 2011, une expérimentation est menée à Issoire pour raccorder 900 foyers à la fibre optique au domicile, c'est-à-dire au Très Haut Débit, grâce à un investisseùent régional de 500.000 euros.
Pour que cette avance persiste, il me semble primordial qu'à l'échelle nationale, les élus se mobilisent pour qu'un projet aussi ambitieux à l'échelle du pays et de notre région ne soit pas victime d'un échec.
Des solutions de financement existent et c'est pourquoi j'ai écrit cette semaine à tous les parlementaires progressistes d'Auvergne pour qu'ils défendent au Parlement les propositions du rapport du sénateur Maurey comme par exemple un contribution de solidarité numérique.
Demain se prépare aujourd'hui et pour les territoires ruraux, le numérique est plus que jamais un outil de développement indispensable à la réussite des projets de vies de nos territoires !